Wednesday, September 1, 2010

Québec : EUTHANASIE ET SUICIDE ASSISTÉ : LES RETRAITÉS RÉCLAMENT DE MEILLEURS SOINS EN FIN DE VIE

2 comments:

  1. évidemment, il faut des soins en fin de vie, qui respectent la personne humaine, palliatifs si on veut : je n'aime pas beaucoup ce nom, qui me parait recouvrir ce qui devrait être une évidence: le concept d'"humanitude" va avec: considérer l'être humain et non pas le malade (comme maladie ou personne âgée), dans sa philosophie de vie et dans son entourage, et respecter ses choix: alors l'euthanasie, qui signifie "bonne mort" doit être possible avec de l'aide, les soins palliatifs vont de pair, et non pas l'un après l'autre: deux options différentes ou complémentaires pour les mourants, vers une bonne mort: mort sans souffrances morales ou physiques, respectant les volontés de la personne concernée: on doit avoir le droit de choisir sa fin de vie, comme on a choisi sa vie..., on est encore en vie!

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  2. @admd34 J'ai travaillé en soins palliatifs et je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui désirait la mort comme une fin en soi ou un but à atteindre afin de mettre fin à la vie lorsque la santé mentale (absence de dépression) et le contrôle adéquat de la douleur était effectués. Au contraire, dans de telles conditions, les gens préfèrent vivre leur vie. Cependant, les gens qui sont déprimés (donc souffrants moralement) ou physiquement, pensent à la mort car cette dernière met fin à leurs souffrances. Au Québec en soins palliatifs, nous voyons au confort physique et morale des personnes très malades ou en fin de vie. Il n'est pas exclu qu'une personne ressorte des soins palliatifs et cela arrive car lorsque la médication est vraiment réajustée et que le confort psychologique s'installe, l'espérance de vie se rallonge parfois. La douleur ne fait pas mourir et n'est pas toujours le signe de l'aggravation de la maladie mais lorsqu'elle n'est pas contrôlée elle mène à une détresse qui conduit à la désorganisation physique et psychologique de la personne puis, à la mort. Au Québec, en soins palliatifs, l'euthanasie se pratique depuis environs 20 ans sans problèmes (ni légaux ni individuels) elle n'a jamais eu besoin d'un encadrement légal car elle est l'extension de la compassion. Il est aussi fort courant qu'une personne en fin de parcours demande la fin des mesures de soutien de la vie et cela aussi est accepté. Ce que Jean Charest veut en légalisant l'euthanasie est tout autre chose...

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